dimanche 5 juin 2016

Le gros cailloux et les autres... (27.05-01.06.16)

La nuit a été chaotique... les enfants se sont réveillés plein de fois, les "D'jeunes" français ont causé foot jusqu'à tard et vers 5h Zia nous réveillait tous en demandant son déjeuner.... bref on n'est pas franchement reposé... mais on a pu tenir jusqu'à 8h quand-même. 

Petit déj et vaisselle, les enfants jouent avec les Galas (perroquets blancs et roses). Puis on rassemble notre énergie pour faire l'école. Le vent est tombé et le soleil commence à chauffer, ça devient agréable. On lance notre première machine à laver dans notre bidon.




On est sur le point de partir, qu'un couple de retraités nous appostrophe en "Berndutch". Ça fait bizarre, surtout quand je dis 3x que je ne comprend pas et que l'homme est lancé dans des explications sur qui sont et où vivent ses cousins... il a marié une australienne et après 3 ans en Europe, ils sont revenu ici car il préférait. Quand il voit qu'on commence à faire le plein d'eau avec l'eau "may not suitable for drinking", il vient nous avertir que c'est pas bon. Même si on explique qu'on a du micropur et un filte... il va nous chercher un réservoir de 15l d'eau minérale. C'est super gentil mais ça nous aide pas plus que ça... On ne veut pas le froiser alors on prend, on dit merci et on referme notre réservoir... On fera le plein plus loin. 

On part (enfin) à 11h30, la place est remplie d'une autre vague de campeurs ... ils se posent pour le dîner. On est vraiment tranquille aujourd'hui. On avance direction Uluru. On aperçoit 2 aigles en train de manger un kangourou... c'est immense comme oiseau. Puis Mik tombe dans le panneau, il est tout content en voyant au loin un gros caillou... mais c'est le Mt Conner. Les arbres se font plus rares... Mik espère arriver dans un vrai désert comme on imagine le Sahara. Ici le sable rouge est couvert de boules de spiniflexe et des buissons. On profite d'une autre aire de repos pour faire le plein d'eau... ça coule avec un mince filet... On patience. On réalise qu'on a pas 100l mais quelque chose comme 70-80l. On se débrouille avec ça. Le ciel c'est à nouveau couvert... On met les pulls... tout fout le camp.

Drôle de vaches dans cette ferme...


On arrive à Curtin Springs, une ferme familiale qui gère un camping (site sans électricité gratuit, sympa), des excursions vers le mont Conner et un bistrot. On s'arrête pour le plein et un hamburger. On repart pour un petit bout jusqu'à une Rest Area gratos, il nous reste 50km pour Uluru. On l'aperçoit du haut d'une dunes... 
Après-midi tranquille, les enfants jouent dehors, Mik trie les photos (sous une couverture car il y a trop de lumière) et je finis la lessive. Puis on rentre tous dans la cellule car fait pas très chaud... moment dessin et toujours photos pour Mik. Puis vers 18h, Mik cours en haut de la dune pour voir le coucher du soleil sur le cailloux. Il est un peu en retard le ciel est déjà bien rose. On soupe bien au chaud et après une histoire les enfants vont presque facilement au lit. On s'octroie une pause TV. 

Ecrevisse du désert

Mik dans sa hutte



Grimper sur la dune, trop chouette!

Samedi matin, Mik brave les 5 degrés (en tongs et en short, quand-même) pour remonter sur la dune et voir le lever du soleil. Comme le soir d'avant, il n'a pas non plus de chance avec le temps c'est couvert.






Il revient vers 7h30 et profite du lit encore chaud des petits car ils sont venus vers moi. Il fait froid, personne n'a envie de sortir des draps... Mik essaie de réchauffer ses pieds gelés. On déjeune dedans puis après une séance vaisselle, on se glace les doigts, on part direction le centre culturel de Uluru. On visite l'exposition et le centre d'informations... puis on flâne dans les 2 galeries et le kiosk... "ah si j étais riche...Tata tada" (dixit les rita mitsuco).

Il est bientôt midi, on resort du parc pour aller à Yulara, le village touristique pour voir la Camel Cup. De nouveau, on est un peu déçu, on s'imaginait un marché-concours du dromadaire. Mais non pas de stand de foires, pas de stand pour manger à part "un toast avec une saucisse", pas de manèges ni activités pour les enfants malgré la pub... et sur la journée 5 courses, une démonstration de lasso et un défilé de mode.... franchement ils sont un peu bof en fête ces australiens. La journée est restée grise et froide, max 16 degrés.






















En milieu d'après-midi, on prend la voiture pour s'approcher du caillou. Comme Mio dort, seul Mik et Zia vont voir le Mutitjulu Waterhole, trou d'eau permanent, maison du serpent d'eau sacré des Anangu. Il est quand-même assez impressionnant de tout près, c'est vraiment juste de la roche, aucune végétation ne pousse dessus. Malheureusement on n'a pas droit au beau changement de couleur, le ciel restant couvert, on a même quelques gouttes. On va malgré tout au point de vue et Mik rajoute quelques photos à son tri.





Désolé Eric...


A la tombée de la nuit, on retourne à notre free camp... On essaie de mette immédiatement les enfants au lit car ils s'endormaient presque dans la voiture. Mais le fait de manger, les réveillent et c'est reparti pour le cirque. Fatiguant... 

Dimanche 29.05 5h, le réveil sonne... et oui voir le lever du soleil demande quelques sacrifices. On arrive à être tous endoudounés à 6h. De nuit, je suis un peu perdue sur notre camping entre les dunes... mais c'est bon on prend la route. On arrive au point de vue prévu, il y a du monde mais Mik trouve un spot, plus ou moins libre, le ciel est déjà bien clair, Uluru est passé du noir au rouge foncé. On reste voir le spectacle pendant une heure, il fait 7 degrés mais ça vaut le coup. Le soleil se lève derrière nous illuminant les nuages de rose, orange puis jaune.... Uluru se rechauffe. Les petits demandent les tartines, je retourne au bus préparer le petit déj, Mik reste pour suivre l'évolution... il profite car c'est le seul jour beau prévu cette semaine!!!


Quand tout le monde a mangé ses toasts, on va au centre du village touristique. On fait les commis pour être autonome une autre semaine et on guigne quelques souvenirs. Puis je laisse mon équipe pour aller à mon cours de "Dot painting". Une artiste aborigène d'un certain âge, s'assied à genoux au milieu du cercle d'élèves d'un jour. Une australienne caucasienne traduit. L'artiste trace dans le sable différents symboles. Des ronds concentriques pour signifier un point d'intérêt, camp, point d'eau par exemple. Un U comme la trace de nos fesses et jambes quand on est assis pour une personne, selon les outils à côté cela décrit un homme (boomerang, lance) ou une femme (bâton pour creuser, bol à nourriture). Des traces d'animaux. Tous ces symboles prennent vie dans la langue et ses histoires. Le fond, les points sont un peu une carte géographique, décrivent le paysage. Puis elle nous invite à peindre notre histoire. Le groupe du jour est essentiellement composé d'enfants de 6 à 16 et de 5-6 adultes. L'artiste se joint à nous et s'affaire à une toile sur la "Bush Medicin", plutôt faite de feuille de différentes couleurs selon la plante. Je représente notre famille, notre voyage... je me suis bien amusée même si je trouve mes traits peu sûre et peu nets comme les leurs. Je suis assez contente du résultat et Mik et les petits trouve mon dessin beau. 

Après avoir dîner, on retourne au rocher, le soleil est là donc on fait pas mal de pause photo, espérons que ça dure pour le soir. Comme on a un peu de temps avant le coucher du soleil, on fait le tour en voiture. On voit la face où il est possible de grimper... c'est raide, il y a comme une main courante en corde pour se hisser. Mais là aussi plein de panneaux interdit... On ne le tentera pas car pour nous c'est important de respecter leurs croyances. 

On va à l'aire dédiée à l'observation du coucher de soleil... les nuages arrivent aussi. Mik s'installe sur le capot puis va trier les photos en attendant. Je m'occupe des petits et de la vaisselle. Juste avant le moment fatidique, on se fait un petit apéro devant Uluru, la classe. Malheureusement pour Mik les nuages ne partiront pas... On a quand-même quelques changements de tons.



La nuit tombe vite par la suite, on file car ce soir on dort de l'autre côté du parc pour être proche des Olgas, le programme de demain...c'est quand-même à 50km! D'un coup on voit dans le ciel une boule de feu avec une traînée derrière. Une étoile filante dans l'atmosphère on imagine. Elle se sépare d'un coup en plusieurs morceaux tout aussi brillants. C'est presque magique..  bien sur très beau, malheureusement comme souvent dans ces cas là les appareils photos sont hors d'atteinte. 

On sort du parc, de ce coté pas de caisse ni barrières. On arrive sur une piste nécessitant un permis, on ne va pas le prendre pour les 5km qu'on va faire. On voit une piste qui part sur la gauche avec des gens qui campent au fond... On s'incruste, difficile de chercher dans la nuit. 

Après le souper, Mik se charge de l'histoire. Les petits sont encore étonnamment en forme pour dire qu'on s'est levé à 5h30! Mais à la fin de l'aventure de Bernard et Bianca au pays des kangourous, ils s'endorment facilement! 

Lundi 30, on se réveille après une nuit pluvieuse. Le ciel est gris et le soleil tente de percer. On décide de partir directement pour la marche car vu les prévisions la pluie n'est pas loin. On sort de notre cachette et on découvre les Olgas de jour. Elle sont franchement plus belles et impressionnantes qu'Uluru. On va à la vallée des vents, on pense faire que le premier bout vu la météo peu sûre. Mio n'est pas dans un bon jour... impossible de le faire marcher.  Pas de démarrage dans un 2ème temps, c'est un supplice pour tout le monde. On va quand-même au lookout, c'est joli... ça semble plus vivant qu'Uluru, il y a des plantes qui poussent dans les fissures, plus de formes. 





Aujourd'hui c'est la grève

A une copine qui veut bien m'aider


Après une descente toute aussi chaotique que la montée, c'est l'heure pour l'école. Zia n'est pas motivée ni Mik qui a rencontré un nouveau couple de français et qui peine à arrêter de parler! Malgré la pluie, faut faire la vaisselle... je me l'a colle, heureusement qu'il y a un avant-toit. Je parle avec Julien et Amélie, je prends des conseils pour le nord et la Gibbs. On se déplace à la place de pique-nique pour avoir une table à l'abris et y dîner. Le temps ne s'améliore pas, on décide de retourner au premier free camp car demain on pense encore faire la marche guidée à Uluru. Pas de photo au retour, les Olgas sont perdues dans le brouillard. 

Arrivé sur place, il semblerait qu'il aie plus plu ici... même la table à l'abri est trempée. On installe la nôtre à côté, on reçoit quand-même des gouttes du plafond qui suinte. Mik trie ses photos à l'intérieur et c'est atelier peinture pour les petits et moi. On est presque dégouté le soir car les nuages se lèvent. Mik attrape les appareils, enlève les chaussures et grimpe sur la dune. Les petits le suivent tout contents d'être pieds nus dans le sable. Arrivé en haut, les nuages couvrent quand-meme... ouf pas trop de regret de ne pas être resté pour le coucher du soleil sur les Olgas. Les petits s'éclatent en dévallant la pente de la dune, roulant dans le sable... ils rient aux éclats et sont de plus en plus rouges. La nuit tombée mes poulets reviennent.... avec un kilo bonus de sable. Va falloir passer par la douche, je mets ma tenue de combat: paréo et on sort le pommeau, l'escabot et hop c'est parti avec Mio pour la douche extérieure. Ils ont de la chance c'est étonnamment pas autant froid qu'on avait imaginé. Ca se passe pas trop mal... les cris ne sont pas trop forts. Après un petit film, on soupe sous notre toit qui goutte. Puis au dodo.


En haut...

...en bas!!!!





Dernier jour à Uluru et panne de réveil, le natel a eu trop froid et s'est éteint. Bon c'est gris avec du brouillard, on n'a donc pas loupé le lever. On déjeune et on va au rdv pour la Mala Walk, Uluru est quasiment entièrement sous la brume. On a un peu d'avance... mais pas assez pour faire l'école alors on s'occupe à ranger. A 10h, 2 rangers aborigènes (dont un en formation) sont au départ de la marche. On est un groupe d'une 30aine de personnes, John commence par décrire son travail, il surveille l'ascension, il l'a fermée aujourd'hui dû  au brouillard, il en a jamais vu autant depuis les 5 ans qu'il bosse ici. Il explique que l'ascension est à notre propre risque, c'est à dire si l'on choisi de monter et qu'il se passe quelque chose, il va reporter l'incident et avertir les secours d'Alice Spring qui vont venir... pas intérêt de faire un arrêt cardiaque...lui ne nous sauvera pas. Bref, mieux vaut respecter leur croyance et grimper sur d'autres cailloux, ce qui a été notre choix (respect). La montée sera fermée si moins de 20% des visiteurs qui viennent font la grimpette. C'est pas encore pour maintenant. Il est aussi là pour les touristes en guidant la marche par exemple. 

Parlons un peu de la marche, elle couvre 1/4 du tour d Uluru. Il raconte une des histoires de son peuple, les Mala (petit marsupial du desert). La Mole marsupial (sorte de taupe) aurait créé Uluru avec des grottes et des points d'eau pour offrir aux Mala venant du Nord-Ouest un endroit ou s'abriter, se nourrir et faire des cérémonies. Ils y sont donc allés. Un jour peu après le début de la cérémonie, 2 hommes d'une tribu voisine sont venus les inviter à les rejoindre pour leur cérémonie. Les Mala ont refusé vu que la leur avait déjà commencé. Fachés les 2 Wintalka rentrent chez eux et envoient un chien-démon (Kurpany) attaquer les Mala. Malgré les avertissements de la femme martin-pêcheur, les Mala ne se sont pas sauvés. Kurpany tua quelques hommes et les Mala s'enfuirent vers le Sud... (l'histoire pour cette partie région s'arrête là car selon les aborigènes, il y a des lignes d'histoire sur tout le continent et les personnes ne peuvent que raconter la partie concernant leur région...)

Puis on longe le cailloux, on voit l'endroit où la Mole est sensée se cacher, une grotte où les hommes sont éduqués, la grotte-cuisine et un point d'eau. A chaque endroit, il nous raconte un peu de leur histoire, leurs coutumes.... tout cela est encore très vivant, il est parfois gêné car nos questions dépassent ce dont il peut parler, par exemple pas question de parler des cérémonies des femmes, il n'a même pas le droit de regarder le site (sacré pour les femmes)... c'est étrange comme c'est encore présent et fort. Difficile pour des touristes de comprendre qu'il y aie comme des secrets... Ils gardent cette culture vivante pour les nouvelles générations, ils enseignent encore aux enfants la chasse et la cueillette (réalisées plutôt dans les hobbis actuellement), ils font encore des cérémonies, ... John explique aussi les confrontations des 2 mondes dans lesquels il vit, travaillant comme ranger il doit monter en haut d'Uluru, ce qui est contre la Tjukurpa (loi ancestrale), où quand son grand-père l'invite à des cérémonies il part d'abord pour 2 semaines de vacances, et reste 6 au risque de se faire virer puis rentre en brisant le coeur de son ailleul car on ne quitte pas les cérémonies en plein milieu, il n'y a pas la notion de travail ni d'horaire chez les Mala... pour John, il doit vivre avec. Mais le gouvernement veut aussi parfois aller trop vite ou proposer un style de vie trop différent... il donne des maisons certe, mais avec la notion de famille différent... les Mala s'entassent à 20 dans une villa 4 pièces... ça ne fait que 50ans que les aborigènes du centre rouge sont en contact avec les blancs... il y a un immense fossé à combler.








Utilisée par plusieurs générations, chacune à rajouté sa couche de symboles, seul les anciens savent lisent toutes les couches, l'enseignement dure toute une vie pour les aborigènes. Une personne apprend des choses selon son âge, car avec le savoir vont les responsabilités.

Goanna

John... où le pont entre 2 mondes

2 points d'intérêt avec des lignes de voyage entre








Cuisine ouverte

Emprunte de Kurpany



Goanna en vrai






Dessin aborigène selon Zia... on sent qu'elle absorbe beaucoup

Après 3h, je retourne au bus où Mik est déjà revenu avec les petits trop pénibles ce matin pour suivre un tour guidé. Ça a été difficile pour lui, Zia étant vraiment pas cool... l'école n'est pas allé du tout. Mio suit de plus en plus sa soeur surtout dans les bêtises.... On est tous fatigué... et oui ça fait bientôt 6 mois qu'on voyage, il y a comme un coup de mou. On repasse à Yulara pour dîner, faire les courses et les pleins puis direction Curting Station. Il y a un camping gratuit mais avec douche chaude.

En chemin, on croise 3 dingos dont 2 noirs, pas inquiet du tout, pas peur des voitures puis un peu plus loin un troupeau de dromadaires sauvages, on a l'impression qu'il y a un gros mâle, quelques femelles et beaucoup de jeunes. C'est fou de les voir à quelques 10aines de mètres de la route. On fini bien cette journée en demi-teinte. On arrive au campgroud à 18h, on réveille Mio qui se lève du mauvais pied... ils partent voir les émeux pendant que je cuisine. Souper sous les étoiles avec au loin des éclairs dans de gros nuages, ils illuminent le ciel, beau spectacle. Les petits s'endorment sans trop de souci.... et nous pas longtemps après. Mik a fini de lire et corriger la dizaine d'articles en attente.









Mt Conner

Mercredi premier juin, pas de réveil, on doit récupérer. Bon je sors à pas de souris à 6h, impossible de dormir... le temps est gris et froid... la déprime, après un tour du camping, je m'installe pour lire... vers 8h40 ça bouge dans la cellule. Le programme habituel reprend son cours... On change de plan car vu le temps couvert les batteries sont pas au top et comme on a prévu encore une semaine d'autonomie vaut mieux prévenir. On prend donc la direction d'Erldunda à la jonction de la Stuart et la Lasseter Hwy pour un camping payant, 160km. On s'arrête à mi-chemin à Mt Ebenesert pour un café. Mik est sûr qu'il y a quelque chose d'important... mais c'est uniquement car le nom lui dit quelque chose. On tombe quand même sur une roadhouse avec une super galerie d'art aborigène, il y a pas mal de beaux tableaux mais bon.... On ne peut pas craquer à chaque fois, surtout qu'on va aller au nord, donc on n'a pas fini d'en voir. Les petits découvrent aussi le juckbox...

On retrouve les routes bitumées toutes droites




On reprend la route pour 50km. On arrive au camping d'Erldunda, le temps est gris... on ne va pas tester la piscine. On se branche rapidement au moins qu'on se charge à fond. Le camping se rempli rapidement, c'est un carrefour important pour ceux qui vont à Uluru par la route. Mio et Zia investissent la place de jeux qu'ils ont pour eux seuls. Mik fonce pour son tri et je m'accorde une bonne et longue douche chaude. Ça fait du bien depuis bientôt 2 semaines!!!

Les australiens sont très débrouillent en ce qui concerne les façons de voyager

Puis un moment solennel, le rasage et où le 25.5 ça faisait 3 semaines qu'on n'a pas eu de souci avec la voiture. Mik a eu un peu de bonus car il aimait bien les tresses..  mais là plus d'excuse! La tondeuse entre en action.... je n'ai jamais vu mon mari sans rien, au minimum un boc. Punaise ça change, j'ai de la peine à le reconnaître... il a l'air d'avoir 20 ans. Les enfants ont par contre zéro problème... Bon je vous avoue que j'ai hâte que ça repousse.


























Puis c'est au tour des 3 autres d'aller sous la douche pendant que je range et cuisine. Ce soir pas envie de me casser la tête, spagettis au pesto à la grande joie de mes pâtivores. Souper et coucher tranquille. Puis soirée TV pour les grands.

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